Le Conseil de Paris a validé lundi le plan anti-pollution présenté par la maire PS Anne Hidaldo, qui vise à progressivement interdire l'accès à la capitale aux véhicules les plus anciens dont les motos et les scooters de plus de 15 ans. Une décision contestée par de nombreuses associations d'usagers, à commencer par la FFMC.
Les bus et camions d'avant octobre 2001 interdit dès cet été
Les manifestations organisées par l'antenne parisienne et Petite Couronne de la Fédération française des motards en colère (FFMC PPC) n'y ont rien changé : le Conseil de Paris a approuvé sans ciller le plan anti-pollution dévoilé en décembre dernier par Christophe Najdovski, adjoint au maire de Paris et délégué aux transports (EEV).
Très contesté, ce "plan" repose sur des mesures d'interdiction d'accès à Paris aux véhicules les plus anciens (exception faite du périphérique et des bois de Boulogne et de Vincennes). Dès cet été, au 1er juillet, les autocars et les poids lourds de plus de 14 ans seront bannis de la capitale entre 8h et 20h, qu'ils soient à motorisation essence ou diesel.
Puis en juillet 2016, ce sera au tour des deux-roues construits avant le 1er juin 2000 et des véhicules particuliers et utilitaires (essence ou diesel) conçues avant 1997, soit une voiture sur sept à Paris selon certaines estimations. Enfin, la troisième partie de ce plan prévoit d'ici 2020 le bannissement pur et simple de tous les véhicules jugés trop anciens et donc, trop polluants.
A cette date, "seuls les véhicules classés "cinq étoiles" (deux-roues immatriculés après le 1er juillet 2015 et voitures après le 1er janvier 2011) circuleront dans Paris", ambitionne Christophe Najdovski, à qui il semble logique d'accepter qu'un énorme 4x4 très énergivore puisse circuler dans Paris s'il est récent, mais pas un deux-roues un peu âgé qui consomme pourtant nettement moins…
L'approbation par les élus de ce plan est une première étape, son entrée en vigueur sera ensuite officialisée par un arrêté pris avec la préfecture de Police en vertu de la nouvelle loi sur la transition énergétique actuellement débattue au Sénat.
Et après ?
Les associations d'usagers restent mobilisées contre ce plan et sa mise en application, une réunion étant d'ailleurs programmée aujourd'hui jeudi entre la Fédération française des motards en colère et la mairie de Paris.
"Tout comme le combat contre le contrôle technique que tout le monde pensait perdu et que nous avons gagné, nous devons tous nous rassembler et lutter avec acharnement et conviction", rappelle Jean-Marc Belotti, coordinateur FFMC Paris et Petite Couronne.
Cela étant, le combat s'annonce d'ores et déjà difficile dans la mesure où la ville de Paris titille habilement la fibre écologiste de nombreux de ses électeurs... Selon les résultats d’un sondage Ifop paru la semaine dernière, 85% des parisiens seraient ainsi favorables à l’interdiction des véhicules les plus polluants dès le 1er juillet 2015.
Un résultat logique, puisque la plupart des habitants de la capitale ne sont pas réellement concernés par la problématique des transports, puisqu'ils bénéficient notamment des transports en commun. Ce qui est loin d'être le cas pour tous ceux qui travaillent à Paris mais vivent à sa périphérie, potentiellement contraints de renouveler leur voiture ou leurs deux-roues utilisés quotidiennement pour les trajets "boulot-dodo"…
Les bus et camions d'avant octobre 2001 interdit dès cet été
Les manifestations organisées par l'antenne parisienne et Petite Couronne de la Fédération française des motards en colère (FFMC PPC) n'y ont rien changé : le Conseil de Paris a approuvé sans ciller le plan anti-pollution dévoilé en décembre dernier par Christophe Najdovski, adjoint au maire de Paris et délégué aux transports (EEV).
Très contesté, ce "plan" repose sur des mesures d'interdiction d'accès à Paris aux véhicules les plus anciens (exception faite du périphérique et des bois de Boulogne et de Vincennes). Dès cet été, au 1er juillet, les autocars et les poids lourds de plus de 14 ans seront bannis de la capitale entre 8h et 20h, qu'ils soient à motorisation essence ou diesel.
Puis en juillet 2016, ce sera au tour des deux-roues construits avant le 1er juin 2000 et des véhicules particuliers et utilitaires (essence ou diesel) conçues avant 1997, soit une voiture sur sept à Paris selon certaines estimations. Enfin, la troisième partie de ce plan prévoit d'ici 2020 le bannissement pur et simple de tous les véhicules jugés trop anciens et donc, trop polluants.
A cette date, "seuls les véhicules classés "cinq étoiles" (deux-roues immatriculés après le 1er juillet 2015 et voitures après le 1er janvier 2011) circuleront dans Paris", ambitionne Christophe Najdovski, à qui il semble logique d'accepter qu'un énorme 4x4 très énergivore puisse circuler dans Paris s'il est récent, mais pas un deux-roues un peu âgé qui consomme pourtant nettement moins…
L'approbation par les élus de ce plan est une première étape, son entrée en vigueur sera ensuite officialisée par un arrêté pris avec la préfecture de Police en vertu de la nouvelle loi sur la transition énergétique actuellement débattue au Sénat.
Et après ?
Les associations d'usagers restent mobilisées contre ce plan et sa mise en application, une réunion étant d'ailleurs programmée aujourd'hui jeudi entre la Fédération française des motards en colère et la mairie de Paris.
"Tout comme le combat contre le contrôle technique que tout le monde pensait perdu et que nous avons gagné, nous devons tous nous rassembler et lutter avec acharnement et conviction", rappelle Jean-Marc Belotti, coordinateur FFMC Paris et Petite Couronne.
Cela étant, le combat s'annonce d'ores et déjà difficile dans la mesure où la ville de Paris titille habilement la fibre écologiste de nombreux de ses électeurs... Selon les résultats d’un sondage Ifop paru la semaine dernière, 85% des parisiens seraient ainsi favorables à l’interdiction des véhicules les plus polluants dès le 1er juillet 2015.
Un résultat logique, puisque la plupart des habitants de la capitale ne sont pas réellement concernés par la problématique des transports, puisqu'ils bénéficient notamment des transports en commun. Ce qui est loin d'être le cas pour tous ceux qui travaillent à Paris mais vivent à sa périphérie, potentiellement contraints de renouveler leur voiture ou leurs deux-roues utilisés quotidiennement pour les trajets "boulot-dodo"…
Alors vous en pensez quoi de cette décision prise